Octobre 2017 – Jeannine Dion-Guérin

Anthologie progressive

Auteur d’une vingtaine de livres dont le dernier publié en juin 2017: « A l’ombre du Baobab », rencontre du poète LS Senghor. Articles, chroniques en revues, conférences.Un livret album, voix et textes de l’auteur, musique d’Alain Richou Illustrations originales du peintre et graveur Wilfrid Ménard: « Offre-moi ce OUI » en 2013. Réalisatrice littéraire en mai 1990 du Concours international poétique pour le Centenaire du peintre Vincent Van Gogh et de l’Anthologie livre d’Art numéroté : « VINCENT, de la toile au poème ». Sociétaire de la Société des Poètes français, elle en assume le Secrétariat de 2000 à 2002. Productrice et animatrice durant 20 années de l’émission culturelle :  » En vers et avec tous  » sur Radio Idfm98 à Enghien. Lors de la manifestation organisée par l’UE de la Francophonie pour le Centenaire de LS Senghor en 2006, elle représente la France à Bruxelles et ouvre de sa voix le Congrès par le poème : « Prière de paix ». En 2010, attribution du  » Prix de Poésie LS Senghor  » remis par Henri Arphang Senghor, Ambassadeur honoraire culturel et neveu du poète. En tant que comédienne, elle participe aux cabarets de la troupe du « Théâtre de l’Aventure » à Ermont 95, ainsi qu’à des scènes et animations diverses en France et en Suisse. Elle continue à y défendre la poésie de Senghor jusqu’à ce jour, accompagnée de musiciens et instruments africains.Elle aime à résumer ainsi son action : « Si l’artiste se plaît à porter un œil curieux sur la vie, c’est qu’il tente de préserver son regard d’enfance. »

Poème

Givre en pelouse

 

Ma pelouse en sueur

frémissante de partout

frêle esquif en partance

 sous la dépendance des vents

      voici venu le temps pour toi

      d’adopter une hybride prestance.

     A peine nourrie de rosée tendre

     la saison lunatique œuvre

        sans transition à te pétrifier.

    Murée par le carcan des givres

       et bien qu’éprise de beauté

       tu devras t’accepter rigide

     sous l’inique magie

      de quelques degrés

        de plus ou de moins,

               abandonnée à ce destin d’herbe

     dont le devenir incertain

          est désormais de s’accepter

      piétiné plutôt qu’admiré.