Le Jury 2018 s’est tenu du lundi 21 au Vendredi 25 mai. Il a délibéré au lycée Maurice-Ravel (Paris), au lycée Dorian (Paris), à l’Espace Andrée-Chedid (Issy-les-Moulineaux) et au Ministère de l’Éducation nationale à Paris.

Il a sélectionné les poèmes lauréats et d’autres textes en vue d’une publication. Les vérifications administratives et littéraires sont en cours.

Il est présidé par le poète Etienne Orsini et composé de :

Benoît Martinez
Étudiant
Université Paris-Sorbonne
Paris (France)

Eva Pechová
Étudiante
Ecole des Arts Appliqués
Prague (République tchèque)

Feryel Kaabeche
Lycéenne en Seconde
Lycée Maximilien-Vox
Paris (France)

Hasna Redjdal
Étudiante
Université Abderrahman Mira Béjaïa
Béjaïa (Algérie)

Inès Touré
Lycéenne en Première
Lycée Charles-Péguy
Orléans (France)

Isaac Nzau
Lycéen en Première
Lycée Eugène-Ionesco
Issy-les-Moulineaux (France)

Jason Blanc-Bernard
Lycéen en Seconde
Institut National des Jeunes Aveugles
Paris (France)

Jenna Boulmedais
Lycéenne en Première
Lycée Eugène-Ionesco
Issy-les-Moulineaux (France)

Léa Furic
Lycéenne en Première
Institution Notre-Dame
Pamiers (France)

Lisa Argento
Lycéenne en Première
Lycée Eugène-Ionesco
Issy-les-Moulineaux (France)

Luc Manene
Lycéen en Première
Lycée Paul-Langevin
Sainte Geneviève des Bois (France)

Margarita Stroganova
Étudiante
Lycée Lakanal
Sceaux (France)

Nicolas Robert
Étudiant
Université Paris-Sorbonne
Paris (France)

Raphaëlle Vander Goten
Lycéenne en 5e Secondaire
Athénée Royal
Pont-à-Celles (Belgique)

 

Il est encadré et coordonné par :

Elisabeth Jouhaud

Gilles Tabard

Guy Féret

Matthias Vincenot
Directeur artistique

Nicole Simonet

Rose Seguignes

Yen Kuan

Les noms des participants sélectionnés seront publiés sur notre site entre fin juin et début juillet. Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez vous inscrire à notre newsletter pour être informé.

La proclamation officielle est programmée à l’amphithéâtre Richelieu de La Sorbonne, le 2 juillet à 19h30, et accompagné d’un spectacle poétique et musical, dont la lecture de poèmes sélectionnés.

L’association Poésie en liberté, association organisatrice du concours international de poésie en langue française du même nom, ouvert aux jeunes de 15 à 25 ans du monde entier, est attachée à l’histoire de Paris et à la valorisation de son patrimoine. En effet, tous les ans, les lauréats de partout visitent Paris, sensibles à ce que, trop souvent, nous ne voyons plus.

Poésie en liberté soutient donc tout naturellement la pétition pour inscrire les bouquinistes des Quais de Seine à l’Inventaire National du Patrimoine Culturel Immatériel Français, étape préalable pour accéder au Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO.

Pour que nous puissions continuer à flâner parmi les livres, et non seulement parmi les souvenirs pour touristes, il est important que cette pétition puisse être signée par un nombre important de personnes.

L’association Poésie en liberté vous y incite, tout simplement pour la beauté de Paris, ville des Lettres et des Arts, et pour la littérature elle-même, son histoire et son avenir.

Matthias Vincenot, Directeur Artistique, Chevalier des Arts et des Lettres
Jean-Marc Muller, Président fondateur

Photographies. Le mercredi 2 mai 2018 a eu lieu le Comité de lecture 2018 au Lycée Maurice-Ravel de Paris.

Prolongations

Prolongations

Pour ses 20 ans, 20 jours de plus pour participer !

20 ans d’émotions et de partages, 20 ans d’une utopie concrète, qui se poursuit.

20 ans de poésie des 15-25 ans qui témoignent de notre époque.

20 jours de plus pour fêter les 20 ans de Poésie en liberté, pour permettre au plus grand nombre d’accéder à un ordinateur (cela ne va pas toujours de soi), à Internet, et à braver les perturbations, intérieures comme extérieures, pour envoyer un poème.

20 jours de plus pour décider d’être lu avec bienveillance et objectivité.

20 jours de plus pour 20 ans de Poésie en liberté.
C’était bien le moins pour fêter le plus bel âge.

 

 

Jean-Marc Muller, Président-fondateur
Matthias Vincenot, Docteur ès Lettres, Chevalier des Arts et des Lettres, Directeur artistique.

La Ville d’Issy les Moulineaux, par ses divers engagements, met la culture au cœur de la cité, et la poésie y tient une place importante. Il est des évidences qui ne vont pas de soi, et acter celle-ci demande une certaine audace, dont la Ville ne manque pas.

L’Espace Andrée Chedid y mène son bonhomme de chemin au milieu des poètes et des traditions culturelles des nations, et en creusant le sillon de la poésie, prépare son avenir. Dans ce lieu, résonnent les pas de la rencontre, les poèmes lus et entendus, les musiques d’ici et d’ailleurs.

L’énergie qu’on trouve à Issy, de la part de la municipalité et des différents acteurs culturels et sociaux de la ville, émeut les citoyens de tous âges. De l’école aux universités, l’enthousiasme de la jeunesse, la volonté de la municipalité, l’engagement des entreprises donnent un vertige singulier : celui d’une authentique renaissance culturelle où la beauté occupe la place que l’on découvre dans l’histoire des grandes villes de siècles plus anciens.

Il ne faut pas sous-estimer qu’en ensemençant les esprits dès les années les plus tendres, on se projette vers des avenirs imprévisibles, mais féconds. On porte les peuples en avant pas seulement par des projets, mais par des actes qui font confiance aux jeunes générations, aux artistes, aux créateurs dans tous les domaines de l’activité humaine.

Il faut espérer qu’une nouvelle ère de villes inventives, généreuses, audacieuses, se dessine en ces temps où tant de nouveaux possibles peuvent nourrir l’espoir d’un monde qui se craint vieux et fatigué.

La rencontre entre cette ville et l’ambition de Poésie en liberté ne tient pas seulement du hasard, mais aussi de la nécessité.

Jean-Marc MULLER, Président de Poésie en liberté
et Matthias VINCENOT, Directeur artistique de Poésie en liberté

 

Photographies : Michel Séguignes

Nos deux associations optent pour le soutien mutuel au service de la poésie.  » Poésie en liberté  » invite les jeunes de 15 à 25 ans à se risquer à l’écriture et obtenir ainsi leurs premières lettres de noblesse en paraissant dans l’anthologie annuelle.  » Poésie et Chanson Sorbonne  » organise tout au long de l’année des soirées de poésie et des concerts de chanson.

L’écriture ne peut se passer de la lecture, non pas pour imiter, mais pour se nourrir et trouver sa propre voix. La collaboration de nos associations constitue donc une évidence.

Le 25 janvier 2018, à la Sorbonne, dans le prestigieux amphithéâtre Richelieu, Brigitte Fossey et Pierre Fesquet ont donné une des toutes premières représentations de leur spectacle en préparation  » A la recherche de Victor Hugo « , superbement accompagnés par Etienne Champollion

La jeune auteure compositrice interprète Laura Flane a présenté ses nouvelles chansons, issues d’un EP (nouvel EP) à paraître à l’automne.

Deux avant-premières, donc, ce soir-là.

La soirée s’est ouverte par la lecture de poèmes lauréats 2017 du concours international Poésie en liberté, tous publiés dans l’anthologie annuelle, parue aux éditions Bruno Doucey. Le concours est ouvert aux 15-25 ans du monde entier, et les membres du jury, encadrés par un poète différent chaque année, ont le même âge. Ce sont quelques-uns d’entre eux qui ont dit des poèmes lauréats qu’ils avaient eux-mêmes choisis.

Cette rencontre est la marque d’une volonté commune de la popularisation au sens noble du terme, de la poésie. Ce fut un moment de grande émotion. Il y en aura d’autres.

Jean-Marc MULLER, Président de Poésie en liberté
Matthias Vincenot, Directeur artistique de Poésie en liberté et Président de Poésie et Chanson Sorbonne

Poésie en liberté et le lycée Charles Péguy à Orléans ont vingt ans en même temps. Une bonne raison pour s’y retrouver lundi 22 janvier autour du partage de la poésie.

Une centaine de jeunes entre 15 et 20 ans se sont retrouvés dans l’amphithéâtre, avec leurs professeurs, Madame Elisabeth Batier et Madame Léa Athenion, et en présence de la proviseure, Madame Michèle Martin.

Notre directeur artistique, le poète Matthias Vincenot, a longuement échangé avec les jeunes. Il a été question de l’écriture, des influences, de l’inspiration, certains poèmes ont été cités, d’autres ont été dits par les élèves, curieux d’expériences littéraires.

Un élève du lycée qui avait été membre du jury a parlé de ce moment important pour lui, sous le regard attentif des autres.

Ces échanges ont permis de donner l’envie de poésie, de la poésie en vie, comme le prouvent les 4000 participants annuels de Poésie en liberté, et la parution, tous les mois de novembre, de l’anthologie des poèmes primés et sélectionnés, aux éditions Bruno Doucey.

Le lycée Charles Péguy compte depuis longtemps des lauréats et des jurés du concours. Cette passion est à présent ancrée dans l’expérience d’un nombre croissant de jeunes.

Nous poursuivons, et poursuivrons donc ensemble cette tradition d’avenir.

Photographies : Julie Biet

« Vingt ans, l’espace à peine d’une enfance », selon les mots de Victor Hugo, c’est l’âge de Poésie en liberté en 2018, le même qu’un grand nombre de ses participants, puisqu’ils ont entre 15 et 25 ans. Certains n’étaient pas nés en 1998, et d’autres qui naissent aujourd’hui seront poètes, et avant vingt ans.

Le concours international Poésie en liberté accompagne cette marche du temps, montrant qu’il se trouve plusieurs milliers de jeunes chaque année qui écrivent et envoient leurs poèmes. Qui l’aurait imaginé ? Qui l’imaginerait encore ? Et pourtant…

Le nombre des participants au concours Poésie en liberté est à présent impressionnant : plus de 110 000 lycéens, étudiants et apprentis, venant de 150 pays, ont perturbé les défaitistes, irrité les empêcheurs de rêve, ému les âmes généreuses, accompagné les vies.

La passion est contagieuse, et des partenaires de toute sorte continuent à suivre ce grand moment poétique annuel, et d’autres nous rejoindront, nous le savons. Qu’ils soient ici tous remerciés.

Des milliers de professeurs, de poètes, d’artistes, de proviseurs, nous accompagnent pour convaincre les intrépides de chaque génération qu’ils ont raison de se risquer dans l’aventure.

La cloche des 20 ans va retentir. Les nations représentées sont nombreuses. En Europe, en Afrique, aux Amériques, en Océanie, en Asie. Surprenante diversité des humains, de leurs regards, de leurs mots.

La poésie est une manière simple de pouvoir dire l’indicible, elle transmet l’impalpable. Elle met chacun face à soi-même, dans sa vérité.

Les poèmes lauréats du concours, publiés désormais par les éditions Bruno Doucey dans une anthologie annuelle, sont un témoignage incomparable des doutes, des craintes, mais aussi des joies et des espoirs d’une génération qui sans cesse se renouvelle, et sans cesse témoigne de son ancrage dans la société.

Le clavier est allumé en permanence dans le monde entier. La liberté inspire les peuples et libère leurs émotions. La rencontre des 20 ans se prépare dès aujourd’hui. Chacune, chacun y a sa place.

Jean-Marc MULLER, Matthias VINCENOT

 

 

L’Homme comme tout vivant grandit, vieillit et dépérit. L’enfant porte la vie nouvelle qui advient par une volonté mystérieuse de forces agissantes, où la nature et l’action humaine conjuguent leurs hasards et leurs nécessités.

Le petit d’Homme porte tous les possibles de l’humanité. Il est la génération qui remplace les aïeux. Il est l’avenir qui produit la sagesse de demain, les savoirs de la survie, la réalisation d’espoirs merveilleux.

Il est l’une des parts les plus fragiles de l’espèce. Il dépend des soins des générations précédentes, de leurs acquis et surtout de leur bienveillance, de leur protection, de leur bienfaisance.

C’est ainsi que parlent les poètes depuis les temps immémoriaux. C’est ainsi que les mères portent l’espoir du monde baigné de féconde tendresse.

C’est ainsi que les pères reconnaissent le fruit de leur vie.

Pourtant, le faible, le fragile, le nouveau-né est la proie des passions humaines, de sa violence incessante. La folie humaine en fait un adulte avant l’âge en lui volant son enfance, en l’armant pour le meurtre, en le sacrifiant à sa volonté de domination.

Chaque jour, l’enfant est violenté, martyrisé, tué partout dans le monde en des proportions variables. Mais partout avec une détermination diabolique.

Les droits sont signés en vain par la plupart des nations. Les pleurs n’arrêtent aucune sauvagerie. Nul n’est épargné par ce fléau.

Poètes, sages, saints, prophètes et maîtres d’école, reprenez le flambeau de l’enfance heureuse. Artistes, musiciens, écrivains, bataillez sans fin.

Jeunesse du monde, embrasse la cause sacrée de l’enfance dans des poèmes.

Tous à vos claviers à chanter l’enfance et ses droits.

 

 

Le concours Poésie en liberté est né en 1998, avec comme originalité (car c’en était une à l’époque) de se dérouler via Internet, avec l’envoi d’un poème sur le site. Cela n’allait pas de soi, à cette époque encore préhistorique par rapport à ce que nous connaissons aujourd’hui, où ce qui semble logique était alors audacieux.

En 2018, nous avons souhaité, à l’invitation de Madame Florence Berthout, Maire du 5ème arrondissement de Paris et Conseillère régionale d’Île de France, qui a conclu ce moment, montrer que l’audace n’a jamais cessé, et que nous suivons les évolutions des nouvelles technologies, attentifs à ce qu’elles peuvent apporter à la poésie.

Julie Biet a animé, en Mairie du 5ème arrondissement, en face du Panthéon et au cœur d’un quartier historique de Paris, une rencontre-débat autour de  » La poésie à l’heure du Net « . Des écrivains, des éditeurs, un Youtubeur, un directeur de revue sur le Net, une adepte de Facebook, un autre d’Instagram, les uns étant aussi les autres, ont mêlé leurs expériences, déblayé le terrain et fait tomber un certain nombre d’idées reçues.

Stéphane Bataillon, Aurélien Clause, Jean-Luc Despax, Eric Dubois, Bruno Doucey, Mélodie Quercron ont montré qu’Internet ne permet pas tout et n’est le sésame d’aucune porte, mais qu’il peut être une chance pour la poésie, dès l’instant que celle-ci ne s’oublie pas dans les méandres de ce que peuvent être les dérives de la démocratisation. Vouloir la porter haut ne dispense ni de l’exigence ni du travail de défrichage, dans un esprit toujours ouvert.

Des constats, des incertitudes, des espérances ont été formulés, au sujet de cet univers nouveau qui intrigue et interroge. Poésie en liberté se situe toujours fermement sur la route de la modernité, aujourd’hui comme hier.

Jean-Marc MULLER, Président et Matthias VINCENOT, Directeur artistique

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Photographies : Christian Baron